Vous avez tendance à attribuer vos réussites à la chance ? Vous pensez ne pas mériter votre place ? Vous avez peur qu’on vous « démasque » ? Voici 4 exercices pour malmener votre syndrome de l’imposteur
Exercice n°1: Développer des affirmations positives concernant vos échecs
L’échec n’est jamais agréable à vivre. Néanmoins, à posteriori, il nous permet d’adopter de nouveaux comportements, plus adaptés.
Je vous propose de remplir le tableau ci-dessous :
Mes situations d’échec (en lien avec mon Syndrome de l’Imposteur) | Qu’est ce que cela m’a appris ? Qu’est ce que je ressors de positif de tout cela ? |
Exercice n° 2 : Questionner votre notion de l'échec
Après avoir noté votre dernier échec en date, dans le cadre de votre syndrome de l’imposteur, je vous invite à répondre aux questions suivantes :
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Mon échec est une pensée ou un fait objectif (c’est à dire avec des preuves) ?
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Que diraient mes proches dans cette situation ?
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Cette situation aura t-elle de l’importance dans 1 an ? Dans 3 ans ?
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Est-ce-que je peux légitimement attendre de moi d’être parfait.e ?
Exercice n° 3: Définir des critères objectifs de réussite
Choisissez une situation à laquelle vous êtes souvent confronté.e et définissez 5 critères objectifs vous permettant de vous sentir satisfait.e.
Attention, il faut que la réussite de ces critères dépendent de vous et non pas des autres !
Exercice n°4: Augmenter l'estime de soi
Notez 5 situations que vous évaluez comme des réussites. Pour chacune d’elle, listez 3 qualités/valeurs qui vous ont permis d’y arriver.
Si vous vous reconnaissez dans les caractéristiques du syndrome de l’imposteur et que vous en souffrez, consultez un.e psychologue, le risque d’un burn-out est présent. Par ailleurs, vous pouvez consulter mon article sur les 3 conseils pour éviter le burn-out !